La chambre des merveilles de Julien Sandrel (2018)

Publié le par Marion L.

La chambre des merveilles de Julien Sandrel (2018)

Une explosion de couleurs sur la couverture. Et dedans ?

     Thelma est obnubilée par son travail et sa carrière. Alors qu'elle partait avec son fils de 13 ans dans les rues de Paris pour un repas familial, elle reçoit un coup de fil. Le travail. Alors même que son fils cherchait à lui parler.

     Une journée qu'elle ne pourra jamais oublier. Car c'est la journée de l'accident, celui qui va plonger son fils dans le coma. De quoi modifier votre vision de ce qui est important, vos priorités.

     En rentrant dans sa chambre elle découvre un carnet, un carnet des merveilles. Son fils y a inscrit toutes les choses qu'il aimerait faire avant de mourir. C'est le déclic pour Thelma. Malgré sa quarantaine, elle fera tout pour réaliser ces merveilles. En se filmant pour montrer à son fils qu'il faut se battre parce que la vie mérite d'être vécue. Lui donner envie de les refaire avec elle s'il se réveille.

Oui l'histoire n'a pas l'air très gaie comme ça. Moi-même j'avais hésité à la lire. Mais elle est comme sa couverture, riche en couleur et en émotion. Ce n'est pas toujours triste mais beau.

     Touchant aussi. Cette mère qui réalise les rêves de son ado, prend sur elle et se dépasse. Parce qu'il n'y a pas d'âge pour se lâcher et se refaire une vie. Elle veut réveiller son fils et se révèle elle-même. De quoi, comme dit plus haut, revoir ses priorités et de redécouvrir.

Un livre très loin d'être niais. Au contraire. Feel good ? Un peu.

     Une fin excellente. Tellement riche, tellement ouverte.

     Un livre qui a su séduire, ce que je comprends parfaitement. Une fois lu peut-être serez-vous les prochains séduits ? Moi je le suis.

     Je l'ai lu parce qu'il s'agit d'un premier roman et qu'il me faut en lire pour la sélection du prix des lecteurs proposé par les bibliothèques de mon secteur où je travaille. C'est certain, je vais le défendre !

Sublime, touchant, beau. Il ne s'analyse pas, il se lit.

Petite citation pour finir ? "Vous vous demandez légitimement comment je sais maintenant que je ne suis pas mort. J'aurais envie de vous répondre que j'ai vu un tunnel, une lumière blanche, que dieu m'a appelé à lui, qu'il était beau, qu'il était grand, qu'il sentait bon le nuage chaud, et qu'il m'a dit ce n'est pas ton heure mon petit Louis, repars sur Terre et ne reviens que dans une centaine d'années. Sauf qu'en vrai ce n'est pas comme ça que ça s'est passé." Page 68.

Marion

Publié dans Coups de coeur

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