Gone, 1 de Mickael Grant (2009)
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Lu et article écrit en 2013. Un monde où toutes les personnes de plus de quinze ont disparu... laissant des enfants vivre seuls, en maître de la ville.
On me l’avait conseillé, et j’avais entendu plusieurs éloges sur ce livre, et cela a piqué ma curiosité.
Un jour comme un autre, toutes les personnes de quinze ans et plus disparaissent. Un dôme se lève et entoure la ville. Personne ne sait ce qui a pu se passer, ni ce qui en est la cause. Au début il y a l’incompréhension, la panique pour les proches, puis la joie d’un monde sans adultes, avant de se rendre compte que ce n’est peut-être pas si bien que cela. On suit ce groupe d’enfant dans leur survie, la loi du plus fort, l’arrivée des cancres de l’école privée de la ville, les mutations génétiques, la peur de ne rien comprendre, de l’avenir, ou d’assumer son rôle.
Une idée originale et bien traitée. Les éloges sont mérités. On retrouve des réactions humaines qui nous semblent plus que réelles. Pas d’exagération, les personnages sont intéressants et variés. Une histoire riche en événements. D'ailleurs, il se passe tellement de choses qu’on pourrait croire à un one shot, mais la fin nous démentit.
On les découvre et on s’attache pour certains d’entre eux car il y en a presque pour tous les goûts : l’héroïque Sam, Ingrid d’intellectuelle, le petit Pete, le peureux Quinn, le fidèle Edilio, la précieuse Lana, le charismatique Caine, Diana la manipulatrice, Orc le gros bras… et j’en passe.
Marion (Source image : Electre)