Vampire academy 6 : sacrifice ultime de Richelle Mead (2017)
C'était avec grand plaisir que je me suis replongée dans cette série afin de la finir avec ce 6ème tome. Il se passe beaucoup de chose dans chaque tome, ce qui m'a obligée à relire des résumés détaillés afin de me souvenir de tout. (Retrouvez les articles précédents en cliquant sur les liens : vampire academy 1 ; Vampire academy tomes 2 à 5).
Pour rappel : dans ce monde, les vampires (ou Moroï) existent mais sont réadaptés par Richelle Mead. Ils peuvent sortir de jour s'ils le souhaitent, sont régis par une monarchie, n'ont pas une grande force physique mais des dons rattachés aux quatre éléments et à un cinquième : l'esprit. Pour leur protection, ils ont besoin de gardes du corps.
Les gardes du corps (réservés en priorité aux nobles) sont une espèce métisse qui associe les forces des deux espèces dont elle est issue : les dhampirs (issus d'un mélange très rare entre humain/vampire, ou entre dhampir/vampire). En bref, les vampires sont des êtres vivants.
La quatrième espèce (si on compte les hommes) vient semer le trouble et rendre nécessaire la protection des Moroï : les Strigoï. Des vampires ou des dhampirs transformés en monstre sanguinaire (une morsure suffit.) Ils sont la représentation classique du vampire. Ils sont morts, sauvages, ne supportent pas le soleil… et se nourrissent des Moroï.
Vassilisa est la dernière représentante d'une ancienne lignée d'une des familles royales : les Dragomir. Ses parents et son frère sont morts dans un accident dont elle est la seule survivante. Elle et une dhampir qui les accompagnait : sa meilleure amie, Rose Hathaway. Un accident qui a créé un lien entre les deux jeunes filles.
En effet, Rose est liée à Lissa et peut "se connecter" à elle afin de voir à travers ses yeux et ressentir ses émotions. Parfait pour un garde du corps car elle sent si elle est en danger à distance.
La série se nomme "vampire academy" car comme tous les jeunes de 16-17 ans, elles sont à l'école… enfin, quand elles y sont.
[Dans le tome 6, elles n'y sont plus [et si vous n'avez pas lu les tomes précédents, ne lisez pas la partie entre crochet.] Rose a eu son diplôme de gardienne et attend son affectation. Mais elle est accusée du meurtre de la reine et emprisonnée. Elle s'enfuit avec l'aide de ses amis et de son ex qu'elle a sauvé (je n'en dis pas plus.)
Fugitive, il lui faut essayer de prouver qu'elle n'est pas l'assassin de la reine et retrouver une personne qui pourrait tout changer… alors que ses amis restés à la Cour la pensent en sécurité, sans bouger, dans un coin paumé. C'est mal connaître Rose.]
Rose est un personnage sublime qui donne tout son charme à la série. Elle a un quelque chose qui fait d'elle une héroïne intéressante. Je ne saurais dire ce que c'est, son côté brute et nature ? Son humour ? Le bon équilibre entre femme guerrière et femme avec ses faiblesses ? Un personnage vrai ?
Elle n'est pas une héroïne qu'on vient sauver, c'est elle qui sauve. Avec une certaine désinvolture teintée de maturité.
Richelle Mead n'aura pas le tampon "grande littérature" et nous le sentons à la lecture… et ? Elle a une manière de raconter qui, personnellement, me fascine. Avec une écriture fluide et captivante. Parfois elle est à la limite de faire comme ces auteurs qui nous offrent ces histoires gnangnantes de mauvaise bit-lit mais ne bascule jamais de ce côté.
Une limite qui vient sans doute du fait que - comme nous sommes dans la tête de Rose - elle nous partage toutes ses pensées, ses doutes, ses sensations. Ce qui peut vite devenir mauvais. Pas chez Richelle Mead, elle maîtrise très bien cet exercice. Ce qui fait de cette série une très bonne série de bit-lit (et on aurait bien aimé un tome 7 pour rester avec les personnages).
Ce qui, étrangement, donne un texte agréable à lire, qui fait du bien, très relaxant, tout en vous offrant des aventures qui captivent. Pas de tome de trop, juste parfait (comme sa série : Succubus.)
Marion (Source image : librairie Durance)
Il existe un spin-off de six tomes mais seul le tome 1 est publié en France.