La chambre des murmures 2 de Dean Koontz (2019) SP
Tome 2 des aventures de Jane Hawk, après "Dark Web" (bien sûr, vous pouvez retrouver l'article de "Dark web" en cliquant sur le titre.) Merci aux éditions de l'Archipel pour ce SP.
Dans le premier, Jane cherchait à percer le mystère de la mort de son mari. Elle ne pouvait pas croire à un suicide. Lors de son enquête, elle fait une découverte incroyable. Et au passage, devient l'ennemi public N°1. D'ancienne agente du FBI, elle devient fugitive. Avec pour seules ressources les siennes et ses connaissances.
Dans ce second, l'enquête continue. A présent qu'elle a fait ses découvertes et collecter des preuves, il lui faut détruire le réseau. Ce qui s'avère particulièrement compliqué.
En parallèle, dans une petite ville, Cora Gundersun, enseignante exemplaire en arrêt maladie pour cause de migraine, commet un attentat suicide. Le FBI conclue à un accès de folie, à une névrose, à ce genre de chose. Luther, sheriff, a des doutes. Il la connaissait bien et les journaux qu'elle tenait sont étranges. Un lien avec l'enquête de Jane ?
Avec la chambre des murmures, Dean Koontz nous offre une suite captivante, un road trip sous forme de chasse à l'homme. Fugitive, Jane doit faire preuve de précaution et d'astuces en tout genre pour s'en sortir, tout en continuant son enquête et sa mission. Elle est chassée dans tous les Etats-Unis et sa seule chance de s'en sortir est d'être sans cesse sur le qui-vive.
Une autre chasse à l'homme s'invite car Jane chasse le responsable de tout cela. Elle le piste, elle cherche ses failles, elle souhaite l'atteindre. En espérant que couper la tête suffise.
"Et voilà qu'elle se tenait là, une étincelle de vie infinitésimale dans l'immensité du cosmos, une créature pensante, aimante et soucieuse d'être aimée que l'on pouvait détruire à défaut de la mettre en échec. Pour mourir, encore fallait-il avoir vécu, de sorte que la mort aussi était un cadeau" (pages 471-472)
Car Jane n'a pas que sa survie comme objectif, ni une quelconque envie de justice - même s'ils sont là - elle a son fils. Un enfant de cinq ans qu'ils ont osé menacer. Pour qu'il puisse vivre sans crainte et sans danger, elle doit détruire la menace.
Et elle fait preuve de beaucoup d'ingéniosité pour avancer. Elle est leur virus. Elle entre, elle prospecte, elle fait des attaques pour percer la défense, elle les titille… Elle est un virus.
Le danger est réel et la moindre faille est exploitée par l'ennemi. Il faut le surprendre, il faut être meilleur et plus intelligent. Et ce, alors qu'il est plus nombreux, mieux armé et mieux équipé. Jane lutte.
Je m'attends à une fin en apothéose dans le tome 3 : "l'escalier du diable".
"Les seuls journalistes bien payés étaient ceux des journaux télévisés, et ceux-là méritaient autant le titre de journaliste que la qualification d'astronaute". (pages 18-19)
Marion (Retrouvez le livre sur le site des éditions de L'archipel : La chambre des murmures)