Le parfum de l'hellébore de Cathy Bonidan (2017)

Publié le par Marion L.

Le parfum de l'hellébore de Cathy Bonidan (2017)

La sixième case s'ouvre… sur le parfum de l'hellébore, une plante qu'on utilisait autrefois pour soigner les "fous".

     Béatrice et Anne se rencontrent dans un centre psychiatrique pour adolescents à Paris, le centre Falret.

     Anne est la nièce du directeur. Nous la découvrons à travers les lettres qu'elles adresse à sa meilleure amie, Lizzie. Punie, elle aide son oncle au centre et se lie d'amitié avec Béatrice.

     Béatrice est une patiente atteinte d'anorexie. Comme Anne Franck avant elle, elle décide d'écrire un journal pour raconter son quotidien et le monde qui l'entoure, celui du centre Falret.

     Ensemble, elles s'intéressent à un étrange phénomène. Un petit garçon, Gilles, est autiste. Et dans les années 50, personne ne sait vraiment ce que cela signifie. Violent, il entre en crise et ne se prête pas aux règles. Trop difficile à gérer il est envisagé de l'interner dans un asile. Mais ce que personne ne voit hormis les deux jeunes filles c'est le comportement de Gilles quand il est avec Serge, le jardinier. Il s'adoucit et… communique ! Il y a un espoir !

Elles feront tout pour le sauver. 60 ans plus tard, Sophie leur redonne vie.

     Un très beau livre tout en sensation. Je vais être honnête, ce soir (où j'écris cet article, donc le 30 août 2018) je n'arrive pas à trouver mes mots. A mettre le doigt sur l'effet qu'il m'a fait.

     C'est un plaisir de suivre le destin de ces trois femmes. Entre le combat de Béatrice et Anne, le rapport désinvolte de la première à sa maladie et l'engagement de la seconde dans la psychiatrie.

Elles sont la première partie du livre. Leur histoire semble s'arrêter pour laisser place à Sophie, jeune étudiante en psychologie.

     Finalement, les destins sont liés puisque Sophie découvre Anne et Béatrice et s'intéresse à leur histoire. Si proche d'Anne dans son caractère, dans son engagement et dans l'aspect femme têtue. Elles sont attachantes. Elles et les personnages secondaires, d'ailleurs.

J'ai beaucoup aimé et je l'ai trouvé apaisant. Plongez avec Anne, Béatrice et Sophie dans la gestion des troubles psychologiques chez les enfants et jeunes adultes dans les années 50 et vous m'en direz des nouvelles.

Marion

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