Le complexe d'Eden Bellwether de Benjamin Wood (2014)
Avec une couverture magnifique des éditions Zulma. Une révélation. Commencé sans savoir si j'allais aimer... et bien si.
Tout commence avec Oscar, aide-soignant dans une maison de retraite qui rentre chez lui en prenant un raccourci. C'est alors qu'il entend une musique, qu'il entre dans une église - lui, l'athée - et qu'il croise une jeune femme dont il tombe sous le charme. Son nom est Iris.
Iris et Oscar se rapprochent. A tel point qu'elle lui demande de l'aide pour son frère qu'elle soupçonne être fou. Oscar accepte de l'aider et se documente. Grâce à l'un des résidents de la maison de retraite, il prend contact avec un psychiatre atteint d'un cancer incurable. Ce qui les mènera à leur perte.
Eden, le frère, hypnotise les gens grâce à sa musique et est persuadé de pouvoir soigner. Le docteur se prête à son jeu afin de l'étudier pour le livre qu'il écrit sur l'espoir, l'hypnose, les pouvoirs de la musique sur l’inconscient, l'amitié, l'amour, un trouble psychologique : la personnalité narcissique et l'effet placebo (l'aspect puissant mais faux, un pouvoir persuasif de l'esprit sur le corps au point de croire à des pouvoirs surnaturels.)
L'auteur ne donne pas vraiment de réponse, nous les devinons. Un livre qui fait réfléchir, apporte du débat. Un livre qui vous entraîne vraiment à sa suites. Les pages défilent toutes seules.
[J'ai coupé mon article d'origine avec une analyse du prologue. J'ai peur d'en dire trop. Une histoire d'incendie, de destruction...]
Nous le terminons avec des questions que je ne poserai pas ici pour ne rien révéler. Et il mérite d'être découvert au fur et à mesure de la lecture. Il en vaut vraiment la peine. Même si la fin m'a poussée à le poser un instant... tout est si fort, si inéluctable.
Marion (Source image : la médiathèque de Neuville.)