Les Autodafeurs 3 : Nous sommes tous des propagateurs de Marine Carteron

Retrouvez l'article du tome 2 : Les Autodafeurs : ma soeur est un artiste de guerre.

ATTENTION SPOILERS : * Depuis leur fuite, la destruction de leur bibliothèque et la mort de leurs proches, Gus, Césarinne, Néné et les autres, se retrouvent sur une île. Le plan des Autodafeurs a fonctionné et ses conséquences sont terribles.

     Gus, déprimé, ne veut plus rien faire. Mais il doit reprendre du service car lui et d'autres enfants sont les seuls à pouvoir sauver tout le monde et empêcher la victoire totale des Autodafeurs.

     De plus, Césarinne avait emprunté deux carnets, les sauvant. Il s'avère qu'ils seront d'une importance capitale. Puisqu'ils indiquent où se trouve le livre qu'on ne peut pas lire, un mythe réel. Ils partiront à sa recherche, persuadés qu'il est la solution. *

Organisation secrète, quête d'objets, piratage informatique, secrets millénaires, apocalypse... font de ce livre un livre d'action entre James Bond, Indiana Jones et les personnages de Dan Brown.

     Ce troisième volume va plus loin que les deux précédents, nous sentons l'ultimatum, la fin, qu'il faut que les personnages jouent le tout pour le tout. Il se démarque des autres, même si chaque livre correspondait à une marche que l'on monte. Le deux apportant quelque chose de plus que le premier. Et le trois faisant la même chose avec le 2.

Dans ce tome 3, malgré une moitié en huis-clos, le suspens et l'adrénaline sont présents.

Et la trilogie alors ?

Très intéressante en plus de mélanger les genres. Veut-elle montrer l'importance de la Culture avec un grand C ? Sûrement. L'hypothèse est même de dire que la culture contribue à notre humanité, comme une identité. Que nous soyons humain, et non seulement biologiquement. Une idée que j'ai pu retrouver dans le film "monuments men".

La fin explique les intentions de l'auteure (avis aux terminales pour une dissertation de philosophie.)

En plus, il y a des combats et de l'action. De quoi plaire à un public varié.

Attention, personne n'est épargné dans ce livre, pas même les gentils. Et les personnages sont incroyables. Césarinne, artiste pour ne pas dire autiste, apporte une autre dimension à l'histoire. Et contribue grandement aux succès des gentils. Gus est à la fois un ado normal et un soldat. Assez adolescent pour que le lecteur puisse se reconnaître en lui. Il a ses doutes et sa sœur le qualifie souvent d'idiot.

Les personnages sont la valeur ajoutée de l'histoire. Et même si la solution de fin peut paraître étrange, on s'en moque, le plaisir de la lecture était trop grand. A découvrir.

Marion (Source image : la médiathèque de Neuville)