Quatre filles et un jean, 1 d'Ann Brashares (2002)

Publié le par Marion L.

Quatre filles et un jean, 1 d'Ann Brashares (2002)

Lu et article écrit en 2013. Une amitié qui résiste malgré la distance sous l'aspect d'un jean.

     Comme l’indique le titre, nous avons quatre filles et un jean. Mais pas n’importe quel jean. Celui-ci se moque des lois de la physique puisqu’il réussit le prodige d’aller parfaitement à quatre demoiselles au corps différent. Il est « magique ». Pour la première fois, les filles vont être séparées durant l’été. Il sera leur lien entre elles puisqu’elles se l’enverront pour un temps à chacune, à tour de rôle.

  • Nous avons Carmen, des fesses à faire rougir J lo ? Qui sera avec son père et devra affronter sa nouvelle belle-famille. Les choses seront difficiles pour elle.
  • Puis Tibby, un sac d’os, rebelle et sensible. Elle fera une rencontre aussi bouleversante que triste, celle d'une petite fille. Contrairement aux autres, elle est restée dans leur ville pour travailler dans une sorte de supermarché. Elle se laissera attendrir.
  • Bridget, la sportive, part dans un camp de vacances pour amoureux de foot. Là encore, des rencontres heureuses ou non, qui se terminent comme voulu malgré la déception.
  • Et enfin, Léna, la superbe, qui part sous le soleil de Grèce, ses origines. La Grèce est racontée sous ses yeux et prend peut-être trop la forme d’un jeune homme…

      Une plongée 6-7 ans en arrière lorsque j’étais encore au collège et que je l’avais lu. Je me souvenais de ce que qui se passait en gros mais pas de tout. Et intéressant car je n’ai pas ressenti les mêmes choses, ni réagi de la même manière aux réactions des personnages. Eh oui, j’ai grandi. Mais pas déçue de relire ce livre. Il devait me tenir deux jours mais… lu en largement moins de temps que ça. On se laisse entrainer par l’histoire de ces quatre filles si différentes les unes des autres. On est attendri par ces femmes en devenir qui se construisent, apprennent et prennent finalement leurs responsabilités. A croire que cela les a grandies.

     On retrouve un peu de soi dans chacune d’entre elles.

     Incroyable tout ce qu’elles mettent dans ce jean, leur espoir, leur courage… alors qu’il ne fait rien de lui-même, c’est un jean. Mais pas un simple jean car c’est un symbole, celui de leur amitié. Il semble s’imprégner de chacune d’entre elles. Le passage d’une fille à l’autre n’est pas toujours séparé d’un espace, ce qui fait qu’on doit faire le petit effort de savoir de qui l’on parle, mais se fait assez facilement malgré tout.

     L’histoire en elle-même est bien tournée. Carmen doit apprendre à ne plus jouer les gamines capricieuse et impulsive (les termes sont peut-être un peu forts, dans un sens je la comprends, les hormones de l’adolescence), Tibby vit deux pertes et doit affronter ce que cela signifie. En terme de gravité c’est la plus à plaindre, mais chaque élément est plus ou moins important selon la personne qui vit les situations puisque Bridget doit aussi vivre la perte de quelque chose, ce qui la rend touchante. Dans sa force elle nous cache ses faiblesses. Et Léna, qui doit apprendre durement qu’elle aussi a un cœur qui veut vivre au même rythme que celui d’un autre cœur.

     Des histoires touchantes dans leur différence.

     Bref, je pensais ne pas être emportée de cette manière. L’adolescence n’est pas loin, mais n’est plus vraiment là. Je redécouvrais un livre que j’avais apprécié il y a quelques années, pour constater qu’il me plait encore aujourd’hui.

     Alors pourquoi ne pas se laisser tenter à votre tour, ne pas réfléchir, juste se laisser guider par le cours de ces quatre histoires ?

Marion (Source image : electre)

Publié dans Jeunesse - Adolescents

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