Seuls au monde, tome 3 d'Emmy Laybourne (2014)
(lu et article écrit en 2014) Ce tome est vraiment excellent.
Dans celui-ci (attention spoiler), les enfants, sauf Josie, sont dans un camp du Canada. Tout se passe bien jusqu’à ce qu’Astrid, enceinte, ressente des douleurs. Elle ne veut pas voir de médecins car beaucoup de femmes comme elle ont disparu après consultation chez un médecin du camp, pour subir des tests ou autre quelque part. Astrid ne veut pas.
A côté, Josie est retenue dans un centre pénitentiaire pour gens de groupe O (ceux qui deviennent violents). Elle y vit un enfer. Elle tente de survivre, tâchant de ne s’attacher à personne, hormis Marco, le vieil homme qui les a aidés dans le tome 2.
Niko, au Canada, apprend qu’elle est en vie et veut la retrouver. Il s’enfuit donc avec Astrid, Dean et Jake. Mais le groupe sera de nouveau séparé.
Tout cela sans compter sur la menace des produits chimiques, ne les oublions pas. Ils sont encore là sous forme de nuages solides. Ils peuvent frapper n’importe où, n’importe quand. Les enfants en feront la triste expérience.
Dans ce tome tout est là pour faire une bonne histoire : une histoire de fond intéressante, une dynamique entre les personnages qui l’est aussi, du danger, du suspens, de l’action, de bons sentiments quand il le faut (bien dosé entre les moments d’horreur, les gens monstrueux ou sans cœur, et les moments plus doux de bonheur, et la gentillesse de certains.)
Un final qui n’apporte pas de solution, il y a une fin ouverte, mais cela sonne mieux, on ne pouvait pas tout régler d’un coup. Un très bon troisième volume. Être en extérieur permet plus de choses qu’un huis-clos et ici elle l’exploite enfin. Un voyage à lire. Sans doute le meilleur des trois.
Marion L. (Source image : electre)
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